Le Professeur Lothar Wendt est un cardiologue allemand réputé, né en 1955. Ses observations et études scientifiques l’ont amené à la conclusion que contrairement au dogme officiel, l’arthrose n’est pas une usure du cartilage.
Naturellement, cet aspect des choses n’est pas du goût de la médecine officielle, bien au contraire. En dévoilant sa méthode de réglage alimentaire, il ne pouvait que s’attirer les foudres de l’establishment.
Ce qu’il propose n’est pas profitable aux industries médicopharmaceutique, agroalimentaire, ou de compléments alimentaires, ni même à la Sécurité Sociale qui elle aussi vit des malades.
Le seul bénéficiaire de cette réforme alimentaire est le malade !
Une association allemande, l’« Arthrose Selbsthilfgruppe » (Association officielle à but non lucratif pour l’entre-aide des malades arthrosiques), a relevé le défi pour diffuser cette méthode. Son but est de faire connaître cette réforme alimentaire du Pr L. Wendt à travers l’Allemagne et les autres pays germanophones.
Elle a un mal fou à toucher la population atteinte par cette terrible maladie si douloureuse car il existe un énorme lobbying qui freine des 4 fers pour ne pas faire divulguer cette possibilité d’amélioration, voire de guérison. Depuis l’an 2000, cette association fait état à ce jour de 20.000 arthrosiques qui adhèrent avec succès à cette nouvelle forme d’alimentation. Ils parlent de près de 80 % de rémissions ou de guérison et sans aucune prise de médicaments. Les 20 % restants sont à un stade trop avancé, c’est-à-dire lorsque la pose d’une prothèse devient inévitable.
Le point de vue du Dr Cheras
Ce médecin australien avait déjà attiré notre attention sur la glycation comme étant l’un des facteurs importants de l’arthrose. Cette espèce de caramélisation des protéines « glyquées » se forme proportionnellement à la quantité de glucose présent dans les tissus, qui elle même dépend de la façon dont nous réagissons à l’insuline. Il n’est donc pas recommandé de se nourrir essentiellement de pommes de terre sautées, frites, peau de poulet rôtie, grillades etc. si vous voulez vivre longtemps, en bonne santé et sans arthrose. Tenir compte de cette trouvaille est déjà une avancée considérable.
L’étonnante découverte du Professeur Lothar Wendt
Le début des recherches remonte aux années 1940. Ensemble, le père et ensuite son fils Thomas Wendt également professeur en cardiologie, ont développé un nouveau concept à partir de nombreuses publications. Le mérite de l’application de ce concept revient à Eckhard Karl Fisseler de « L’Arthrose Selbsthilfgruppe », qui a mis en application, après plusieurs années de tâtonnement, la fameuse réforme alimentaire selon la méthode du Professeur Lothar Wendt.
On a souvent reproché à ce dernier d’affirmer la capacité de l’oganisme humain à stocker des protéines. Ce n’est qu’en 1964 lors de l’apparition du microscope électronique que le Pr L. Wendt put enfin démontrer, images microscopiques électroniques et coupes histologiques à l’appui, l’exactitude biochimique de sa découverte, c’est à dire : Le corps humain a la faculté de faire des RESERVES PROTEIQUES de la même façon qu’il stocke les hydrates de carbones. Par surconsommation, ces dernières provoquent l’obésité. Dans les deux cas? c’est uniquement l’endroit des dépôts qui change. De nos jours, cette découverte de la possibilité du corps humain de faire des réserves protéiques fait toujours encore débat. La polémique est importante et n’est toujours pas admise officiellement par la médecine classique. Pourtant? cette dernière refuse obstinément d’en vérifier les preuves. On devine pourquoi !
C’est dans les années 1970 que le Pr Wendt travailla principalement sur la perméabilité capillaire et ses effets négatifs. Il trouva des liaisons entre des phénomènes auto-immuns et les stockages protéiques pathologiques. C’est après 35 ans de féroces batailles que très lentement ses découvertes furent plus ou moins connues, admises et que la médecine officielle allemande commença à lui porter un début de crédit, mais uniquement d’une façon indirecte et du bout des lèvres.
C’est en expérimentant sur l’animal que le Pr L. Wendt a mis en évidence que les surplus de protéines consommées en excès se déposent dans les capillaires, leurs membranes basales et les tissus conjonctifs. Inversement la même expérience sur l’animal a démontré qu’en cas de carence protéique le phénomène est REVERSIBLE et que les couches protéiques disparaissent à nouveau dans ces tissus après un jeûne protéique.
Explications scientifiques
Les vaisseaux sanguins forment un circuit fermé. Le réseau de microcirculation est un dédale formé de capillaires qui sont les vaisseaux les plus fins chez l’homme et dont on estime leur longueur à d’environ 100.000 km.
Les capillaires sont des tubes creux qui ont un diamètre interne bien plus fin que ceux d’un cheveu. Un globule rouge dont le diamètre moyen est plus grand que celui de la lumière du capillaire est obligé de se contorsionner pour se faufiler à l’intérieur. C’est au niveau des capillaires que se fait l’échange entre les systèmes artériels et veineux et entre la circulation sanguine et tous les tissus vascularisés.
On estime qu’aux alentours de 70 ans il ne reste plus en moyenne que 40 % de capillaires qui fonctionnent. Les 60 % restants étant tous bouchés. Or, un capillaire ne fonctionne que s’il est alimenté et s’il peut se détoxiquer.
Ses parois se composent d’une très mince monocouche de cellules endothéliales, entourée d’une très fine membrane basale microporeuse qui joue le rôle de barrière, ainsi que de quelques fibres de collagène. Cette dernière est traversée par des micropores qui permettent le passage par diffusion entre les interstices des tissus, de l’eau, du dioxygène, du glucose, de quelques hormones, de certains acides gras libres et des acides aminés ainsi que les échanges nutritionnels et de détoxication des cellules environnantes. A partir des interstices sont nourris les cellules tissulaires. Ainsi, nous nous trouvons devant deux forces, la filtration et la diffusion. Le rapport de ces deux forces est dépendant de la porosité, c’est-à-dire de la perméabilité de la paroi des capillaires.
Le dépôt protéique se forme tout le long des parois internes capillaires sous la forme de fibres cristallines qui se collent sur la membrane basale. Ce même dépôt se forme aussi dans le tissu conjonctif entre le sang et les cellules. Ces différents dépôts forment une espèce d’entrepôt ou grenier à protéines. L’endroit de ces dépôts est bien choisi. Le chemin est très court et se trouve très près des cellules qui réclament constamment une nourriture protéique. Ces dépôts peuvent se vider très rapidement en cas de faim mais se remplissent tout aussi vite dès que la nourriture arrive. Le problème est que ce mécanisme s’enraye facilement et devient un véritable danger en cas de nourriture sur-protéinée qui colmate de plus en plus les capillaires. Sous cet effet, la paroi capillaire gonfle et s’épaissit, la membrane basale se bouche de plus en plus pour finalement ne plus être capable de laisser passer la moindre nourriture pour les cellules qui sont sous-alimentées. Les produits de dégradation ne peuvent plus être évacués de la circulation sanguine et la détoxication est bloquée. Le système est donc bloqué dans les deux sens : plus d’alimentation des cellules, et plus de possiblité de détoxication pour elles. Les dépôts protéiques contenus dans le tissu conjonctif provoquent de nombreuses maladies dont les rhumatismes. Les muscles, les articulations et les tendons produisent des calcifications et ne sont plus irrigués par l’oxygène, ce qui provoque les douleurs. On prend alors de nombreux médicaments qui sont à leur tout acidifiants et la boucle est bouclée.
Seules les molécules ayant un diamètre inférieur à 80 Angström peuvent passer librement la membrane basale. Les molécules supérieures à cette taille ne peuvent plus sortir du lit capillaire par le flot sanguin. Ensuite se forment de véritables blocages organiques qui conduisent à la sursaturation des dépôts protéiques qui mènent à des mécanismes de compensation et des réactions de défenses organiques. Ce bouchage de la membrane basale et des interstices est la véritable cause des maladies rhumatismales, de l’arthrose en particulier. Rien ne sert de donner à vie des médicaments « contre » ces maladies, il faut déboucher les capillaires et leurs membranes basales par une simple réforme alimentaire pour leur permettre de retrouver leur fonction primaire. Seul un jeûne protéique qui force l’organisme à puiser dans la réserve des protéines stockées dans les capillaires permet finalement de vider entièrement ces derniers greniers à protéines et résoudre le problème pour l’ensemble des maladies d’encrassement.
Depuis la fin de la guerre, dans les pays industrialisés, on assiste à une suralimentation générale avec une augmentation spectaculaire de la consommation de produits animaux. De ces protéines, seule une partie est nécessaire pour le fonctionnement de l’organisme. Le reste est dégradé. Une partie est éliminée par les urines et le restant est stocké dans les capillaires. Comme conséquence, nous avons un épaississement des parois des capillaires et des interstices et le blocage par bouchage plus ou moins total de la membrane basale qui finit par devenir imperméable. Suite à ces effets, plus rien ne circule, même plus les globules sanguins, d’où des problèmes de circulation. Tout échange avec l’extérieur devient impossible et est supprimé.
Quels sont les problèmes majeurs ?
Il y a deux 3 problèmes fondamentaux qui engendrent l’arthrose :
- Nous consommons trop de nourriture
- Nous surconsommons des protéines, surtout animales
- Nous engendrons un véritable déséquilibre acido-basique suite à notre alimentation acidifiante industrielle moderne.
La mauvaise alimentation facteur de risque chez les arthrosiques :
- Une alimentation riche en protéines est riche en purines.
- Les purines élèvent le taux d’acide urique.
- La réserve alcaline (cest-à-dire la réserve permanente de bicarbonates qui ont la faculté de tamponner immédiatement l’acidité du sang) est dépendante du pH qui est lui-même le reflet des dépôts cristallins d’acide urique dans les articulations.
Importante prévention de l’arthrose et des maladies à dépôt protéique
A partir de la vingtième année de notre existence, le Pr L. Wendt recommande de suivre ces conseils :
- Un repas par jour sans viande.
- Une journée sans viande par semaine.
- Un mois sans viande par année.
- En supplément pour les hommes : 4 dons du sang annuels.
L’hématocrite LE facteur important à surveiller
Au début de ce changement alimentaire, vous allez perdre de poids qui va se stabiliser par la suite. Objectif à atteindre, une cible d’hématocrite (volume de globules rouges par rapport au volume sanguin total) de 40-42% pour les hommes, 36-38 % pour les femmes. La mesure de ce taux est le meilleur moyen de s’assurer si nous sommes en surremplissage des « entrepôts protéiques ».
Pourquoi les protéines animales sont-elles principalement en cause ?
Dans les protéines animales, les acides aminés soufrés (AAS) comme la méthionine et la cystéine sont plus présentes que dans les protéines végétales et ces éléments soufrés sont plus acidifiants pour l’organisme et leurs tissus. Nous sommes donc en plein dans le déséquilibre acido-basique.
Les protéines animales comportent une structure d’acides aminés comparables à celles de l’homme. Les protéines végétales ne comportent pas tout le spectre des acides aminés, à la différence des protéines animales. Mais en combinant différents végétaux, les végétariens et les végétaliens peuvent parfaitement se nourrir sainement en bénéficiant ainsi de tous les acides aminés indispensables. Par ailleurs, ils risquent peu la surconsommation de protéines végétales.
Quelles solutions ?
La solution est très simple. Adopter une carence protéique stricte le temps nécessaire pour obtenir la disparition du colmatage protéique des capillaires et forcer le corps à consommer ses stockages et ensuite réduction drastique de l’apport en protéines dans son alimentation. Nous parlons ici de la réduction ou d’une suppression des aliments comportant beaucoup de protéines. Cependant, il n’existe aucun aliment qui ne contient pas un minimum de protéines. Une alimentation végétarienne est donc conseillée par la suite. Manger équilibré avec beaucoup de fruits et de légumes et peu de protéines et d’hydrates de carbone.
Il n’est pas question de ne plus jamais consommer de protéines, ce qui serait mortel, mais seulement d’en consommer beaucoup moins par la suite. Il conviendra d’éviter de suppléer la restriction protéique par une surconsommation de glucides qui aurait pour effet une prise de poids.
D’après le Pr Lothar Wendt, il n’existe aucun inconvénient ni effets secondaires avec ce changement alimentaire. Les effets salutaires se font sentir au bout de 3 semaines chez certains sujets, au bout de 3-4 mois chez d’autres. C’est tout à fait personnel et dépend de l’encrassement protéique chez chacun.
Quelles autres actions indispensables supplémentaires ?
Diminuer ses apports protéiques ne suffit pas. Il est recommandé en outre :
- de pratiquer une activité physique régulière
- de boire abondamment
- de matriser ses émotions et gérer son stress
- d’avoir un intestin avec un biotope (flore) au meilleur de sa forme
- d’éviter les aliments pour lesquels on vous a détecté une intolérance (ex : gluten, produits laitiers)
- de manger équilibré et varié, en favorisant les végétaux bio et de proximité
- d’éviter l’alimentation industrielle acidifiante
- de veiller à avoir un bon équilibre acido-basique
Quelles autres maladies peut-on traiter avec cette réforme alimentaire ?
Toutes les maladies de la civilisation moderne :
- Maladies cardio-vasculaires
- Infarctus du myocarde
- Accident vasculaire cérébral (AVC)
- Artériosclérose
- Problèmes circulatoires, varices…
- Hypertension
- Allergies
- Hypercholestérolémie
- Triglycérides
- Fibromyalgie
- Toutes les maladies rhumatismales, arthrose, arthrite, polyarthrite, goutte…
- Diabète de type 2
- Maladies rénales
- Ostéoporose (Journal of Nutrition) (le Dr. John McDougall, expert en ostéoporose, dit qu’il ne sert à rien de consommer plus de calcium)
- Adénome prostatique (les protéines animales produisent des amines biogènes et des poisons forts : phénols, indole et ammoniaque)
- Et probablement d’autres maladies encore !
D’après le Pr Lothar Wendt, régime alimentaire donne des résultats dans différentes pathologies.
Imaginez les économies que pourrait faire la Sécurité sociale si nos autorités sanitaires voulaient conseiller un minimum de prévention par un changement alimentaire.
Conclusion
Les sociétés de lobbying auprès de nos politiques et autres cadres sanitaires officiels ont encore de beaux jours devant eux. Le poids des lobbies pharmaceutique et agroalimentaires est immense. Sûrement trop pour que nos autorités officielles décident d’enseigner la prévention active par l’alimentation, dès l’école, et pour l’ensemble de la population.
C’est donc finalement à chacun, sans aide d’aucune sorte, de prendre sa propre santé en main.
« Non, l’arthrose n’est pas causée par l’usure des cartilages mais par un excès d’apport protéique dans notre alimentation »
Article rédigé pour Naturo-Passion par Richard Haas, auteur du livre « Soigner l’arthrose naturellement ».
Livres (en Allemand) : « Die Eiweissspeicher-Krankheiten » du Pr Lothar Wendt et « Arthrose, der Weg zur Selbstheilung » de Eckhard Karl Fisseleret.
Association d’entraide pour l’arthrose (Allemagne) : Arthrose Selbsthilfe (ASHG) http://www.arthroseselbsthilfe.de
Portez-vous bien !
Florian KAPLAR
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