Gregg Braden et l’effet Maharishi
Après avoir connu dans sa jeunesse deux expériences de mort imminente (NDE) et entamé une carrière d’ingénieur aérospatial, Gregg Braden est aujourd’hui devenu un conférencier célèbre grâce à la publication de ses livresL’Éveil au Point Zéro : l’Initiation collective, et Marcher entre les mondes. Il voyage depuis plus de 25 ans à travers le monde entier et anime régulièrement des stages initiatiques sur différents sites sacrés de notre planète.
Il a apporté la preuve scientifique du passage de la Terre à travers la ceinture de photons et du ralentissement
progressif du rythme des rotations de la Terre.
En même temps, il est parvenu à démontrer scientifiquement l’accélération de la fréquence de résonance de la Terre (Résonance Schumann). Il affirme que, lorsque cette fréquence atteindra 13 Hz,
nous serons au "Point Zéro" du champ magnétique, ce qui se traduira par une inversion des polarités électromagnétiques. La Terre devrait alors s’immobiliser puis, au bout de deux ou trois jours,
commencer à tourner dans l’autre sens ! Dans combien de temps ???
Selon Gregg Braden, la fréquence du champ magnétique terrestre a déjà dépassé 12 Hz. Le temps va paraître de plus en plus rapide au fur et à mesure que nous approcherons du Point
Zéro. En provoquant le renversement des pôles magnétiques, la traversée du Point Zéro précipitera probablement l’ensemble de l’humanité dans la quatrième
dimension (qu’il considère comme un simple point de transit vers la cinquième). À ce stade, chaque chose que nous penserons ou désirerons se manifestera instantanément.
Le changement d’Âge au Point Zéro prédit par différents peuples depuis des milliers d’années serait en ce moment-même en train de se réaliser. Tout laisse supposer qu’après le franchissement de ce Point Zéro, le Soleil se lèvera à l’ouest et se couchera à l’est.
La plupart des technologies que nous connaissons cesseront bientôt d’être
opérationnelles. Elles seront remplacées par de nouvelles qui feront appel à l’énergie libre.
La plupart de ces nouvelles technologies ont déjà imaginées par Tesla il y a plus d’un siècle. Elles ont été proposées à différentes reprises à certains de nos chefs d’État par des
extraterrestres, mais les organisations mafieuses mises en place par le gouvernement mondial ont jusqu’à ce jour réussi à en paralyser le développement. Le Calendrier Maya avait prédit tous ces
changements qui arrivent maintenant. Les Mayas avaient prévu que nous irions au-delà de nos technologies actuelles et que nous reviendrions aux cycles naturels basés sur l’Harmonie
Universelle.
Gregg Braden insiste sur la nécessité de ne pas sombrer dans la
peur. Même si les conditions de vie sont devenues précaires et très difficiles pour une majorité d’entre nous, il faut nous préparer joyeusement aux changements
qui arrivent, puisqu’ils résultent de « l’effet Maharishi » et amènent un Nouvel Âge de Lumière, de Paix et de Fraternité.
Voici son extraordinaire témoignage.
« Quasiment tous les anciens textes et toutes les traditions du monde s’accordent à dire que nous sommes tous liés entre nous et que nous sommes UN. Ils affirment que nous sommes
unis les uns aux autres, mais que nous sommes aussi indissociables du monde, que nous faisons partie intégrante de la Terre et de ses changements.
Durant mes 25 années passées à voyager dans les différents pays du monde, et au fil des rencontres que j’ai eu l’occasion de faire avec des personnes issues de cultures et de traditions diverses,
j’ai constaté que les gens veulent vraiment croire que nous sommes liés, mais ils ont besoin de savoir pourquoi et comment nous sommes liés.
À la fin du XXème siècle et maintenant, au début du XXIème siècle, la science a permis à ceux qui ont avant tout un besoin d’explications logiques de faire justement ce lien et de voir comment
nous sommes connectés au monde et comment nous l’influençons, mais aussi comment, en honorant cette connexion à travers notre cœur, nous avons la
possibilité de littéralement influencer les champs magnétiques de notre planète et par conséquent notre vie, notre santé et notre bien-être physique. Ces choses sont en effet liées au
champ magnétique de la Terre.
L’événement qui a permis d’attirer notre attention sur ce phénomène, c’est ce qui s’est produit aux alentours du 11
septembre 2001. À cette époque, les États-Unis possédaient deux satellites appelés GOES, ce qui signifie Satellites Géostationnaires Opérationnels Environnementaux, le premier positionné dans
l’hémisphère nord et l’autre dans l’hémisphère sud. Ces satellites avaient pour mission de mesurer le champ magnétique de la Terre et de renvoyer des relevés toutes les 30 minutes.
Les résultats de ces relevés révélaient généralement des changements mineurs. Or, le 11 septembre 2001, les scientifiques ont observé que les courbes des relevés indiquaient que quelque chose de
relativement anormal se produisait, par comparaison à ce qu’ils avaient l’habitude de voir. Ils se sont alors interrogés sur ce qui pouvait bien influencer à ce point le champ magnétique de toute
la Terre, et pourquoi ils obtenaient ces pics anormaux sur leurs schémas satellitaires, du jamais vu auparavant. Ils ont comparé ces schémas avec ceux obtenus auparavant. Et tenez-vous bien
: ils ont constaté que les pics des schémas étaient apparus au cours du mois de septembre 2001, et plus précisément, que le premier pic était
apparu 15 minutes après l’explosion du premier avion dans la première tour du World Trade Center !
Cette découverte est vraiment primordiale pour le monde scientifique, parce que notre science est basée depuis trois siècles sur deux hypothèses erronées.
La première de ces hypothèses est que les éléments de l’univers fonctionnent de manière indépendante, sans aucun
lien entre eux. Autrement dit, un événement qui se produit dans un endroit donné ne peut pas avoir de répercussions ailleurs à moins d’une coïncidence. La deuxième hypothèse affirme elle que nos
expériences intérieures telles que nos émotions, nos pensées et nos croyances ne peuvent pas avoir un impact sur le monde extérieur, mais seulement sur notre propre corps. Ces hypothèses
soutenues à tort par les scientifiques pendant 300 ans expliquent pourquoi ces derniers ont été aussi surpris par les mesures obtenues sur les schémas satellitaires, à un moment justement où les
émotions humaines sur la planète étaient focalisées sur la catastrophe. Tout ceci a entraîné une série d’études sérieuses dont voici la conclusion :
Il a été établi que les sentiments des
humains et notamment le champ magnétique généré par le cœur de l’être humain quand il éprouve certaines émotions s’étend bien au-delà de notre corps, à tel point qu’ils sont détectables par des
satellites qui se trouvent pourtant à des centaines de kilomètres au-dessus de la surface terrestre.
Il a aussi été démontré que lorsqu’un groupe de personnes
décident de se mettre ensemble pour créer une émotion bien spécifique dans leur cœur, cette émotion est capable d’influencer littéralement le champ magnétique qui maintient la vie sur
Terre.
Ce champ magnétique a des effets aussi bien sur la réaction
immunitaire des êtres humains que sur la météo, les tendances climatiques, les cycles de guerre et de paix, notre aptitude à résoudre des problèmes, nos propres capacités cognitives.
Même si de prime abord, ces choses semblent n’avoir aucun lien entre elles, elles sont entièrement liées au champ magnétique terrestre.
Ce qui est remarquable, c’est que chaque être humain est relié à ce champ et bénéficie de cette relation sans en avoir forcément conscience, car il y a encore relativement peu de personnes qui perçoivent ce lien. Pourtant, la science a démontré que ce lien existe bel et bien.
Par conséquent, ce qui compte, c’est de rechercher des sentiments qui
créent l’harmonie dans nos cœurs.
L’harmonie est le véritable langage de communication entre le cœur et le cerveau. Certaines émotions qui viennent du cœur et qui sont générées par des sentiments de tolérance, de gratitude, de pardon, d’attention accordée aux autres ou de compassion ont toujours fait partie des recommandations
faites par les traditions les plus authentiques et les plus anciennes. Or, les scientifiques reconnaissent désormais que ces traditions avaient raison de dire que ce que nous ressentons dans
notre corps se reflète dans le champ magnétique pour le profit de tous. La question qu’on se pose souvent est de savoir si nos émotions peuvent être mesurées. Ce que la science tend maintenant à
prouver, c’est que les émotions affectent le champ de notre propre cœur. En effet, le cœur humain est considéré comme le plus puissant générateur électrique mais aussi magnétique du corps. C’est
important, car on nous a toujours dit que le cerveau était le lieu où nos actes prennent naissance. Le cerveau possède un champ électrique et aussi un champ magnétique, mais ces champs sont
relativement faibles en comparaison de ceux du cœur.
Le champ électrique du cœur est environ 100 fois plus puissant que celui du cerveau, tandis que son champ magnétique est 5.000 fois plus important. 5.000 fois ! Vous vous rendez compte ? Et ce qu’il faut ajouter, c’est que le monde physique tel que nous le connaissons est entièrement déterminé par ces deux champs énergétiques : les champs électriques et les champs magnétiques, c’est-à-dire les champs électromagnétiques.
Nos livres de physique disent que si nous modifions le champ magnétique ou le champ électrique d’un atome, nous changeons littéralement l’atome en question, c’est-à-dire la matière dont nos corps sont faits. Or, il apparaît que le cœur est conçu aussi bien pour agir sur les champs électriques et magnétiques de notre corps que sur ceux du monde qui nous entoure. Et ce sont les émotions créées dans le cerveau et dans le cœur qui sont responsables des modifications qui interviennent dans les champs électriques et magnétiques. On me demande souvent en quoi ces découvertes sont liées à ce que nous appelons la loi d’attraction. Pour faire court, elles peuvent nous fournir un aperçu de cette relation. Mais quand on cherche plus loin aussi bien dans les découvertes que dans les enseignements du passé, on apprend qu’il s’agit en réalité moins d’une attraction que d’un reflet.
Je m’explique :
dans le monde qui nous entoure – et la science nous le confirme – il y a un CHAMP énergétique qui est en réalité un CHANT et qui est à la base de toutes les réalités
physiques.
Et à ce propos, Lynne McTaggart a écrit ce superbe livre intitulé Le Chant de la Cohérence universelle qui aborde l’essence quantique. Certaines personnes le nomment « l’Esprit de la Nature », certains scientifiques l’appellent « l’Esprit de Dieu », d’autres « la Matrice » ou encore « la Matrice divine ». En 1944, le fondateur de la théorie des quanta, Max Planck, identifia ce champ qu’il appela « la Matrice », et c’est de là que vient ce mot. Lynne McTaggart
Ce que nous commençons à comprendre, c’est que lorsque nous créons des sentiments par rapport à ce que nous
choisissons d’expérimenter dans nos vies, comme par exemple lorsque nous choisissons de façon consciente d’avoir une relation parfaite ou l’abondance dans notre vie ou d’obtenir notre propre
guérison ou celle des personnes qui nous sont chères, lorsque nous créons ces sentiments, ces derniers modèlent les champs électrique et magnétique de notre cœur et modifient littéralement les
éléments de cette essence quantique, de cette « soupe quantique » si vous voulez, permettant ainsi au schéma que nous avons créé dans notre cœur de se manifester dans le monde physique. Il s’agit
donc moins d’attraction d’un point de vue scientifique que d’une création consciente en nous d’un fondement que la structure de l’univers – ce que les Maîtres spirituels appellent
« l’Intelligence cosmique » – vient ensuite modeler pour refléter dans le monde physique les sentiments que nous avions faits nôtres.
En d’autres termes, nous devons être dans notre propre vie cela même que nous voulons voir se manifester dans le monde. Et la
science nous fournit désormais de bonnes raisons de comprendre pourquoi il en est ainsi.
Vous me demandez combien d’individus sont nécessaires pour créer
un certain type d’émotion dans leur cœur au point d’avoir des répercussions sur le monde ?
Gregg Braden
NOTA : Le phénomène de « superradiance » ou « effet Maharishi » (du nom du Maître spirituel indien qui fut le premier à le décrire) fut expérimenté pour la première fois à l’occasion d’une étude menée pendant le conflit israélo-libanais au début des années 1980. Cette étude consistait à réunir, dans les régions du Moyen-Orient dévastées par la guerre, des personnes formées à la technique de la méditation transcendantale élaborée par Maharishi Mahesh Yogi, et bien entraînées à développer en elles un sentiment de paix.
Maharishi Mahesh Yogi
Durant les périodes au cours desquelles elles éprouvaient toutes ensemble un sentiment de paix, le niveau de violence dans la région autour d’elles diminuait significativement. Les
crimes, les meurtres et les accidents diminuaient, tandis que les activités terroristes cessaient. Et quand elles s’arrêtaient de focaliser leur attention sur l’harmonie, toutes ces activités
reprenaient. Les résultats furent tellement évidents que les chercheurs purent déterminer le pourcentage exact de population nécessaire pour créer cet effet Maharishi. Il s’agit de la racine
carrée de 1% de la totalité d’une population donnée, soit 100 personnes pour un million ou 800 000 sur les 7 milliards de personnes que compte actuellement la population mondiale…
Il semblerait logique et naturel de supposer que pour changer le monde, il faille que l’immense majorité de la population du globe y consente. Mais c’est une erreur.
Aussi bien les études menées autour de l’effet Maharishi que les observations ayant permis de vérifier la théorie du « centième singe » sont là pour nous le rappeler.
En vérité, ce qui est important, c’est que la nécessité d’un
changement fasse l’objet d’une prise de conscience d’un nombre suffisant de personnes.
Le monde qui nous entoure possède un CHAMP énergétique qui est en réalité un CHANT mystique et qui est à la base de toutes les réalités physiques.
En nous concentrant sur notre propre éveil spirituel, nous aidons l’ensemble de l’humanité à se rapprocher du seuil de masse critique. Atteindre ce seuil
reviendra à éveiller l’ensemble des habitants de cette planète ; c’est ce qui est demandé aujourd’hui par les Guides à un certain nombre d’entre nous, et cela nous est demandé PARCE QU’IL S’AGIT
D’UN OBJECTIF TOUT À FAIT À NOTRE PORTÉE.
Pour l’atteindre, nous devons simplement renoncer à nos querelles, nous unir et choisir d’évoluer consciemment, dans la co-création, vers un nouveau monde. Il suffira qu’un faible pourcentage des habitants de notre planète se sente concernés par cet objectif pour que nous rentrions dans la « zone de virage » ; les choses changeront alors de façon soudaine et irréversible et l’humanité dans son ensemble basculera dans un nouveau paradigme. C’est « l’effet Maharishi » !
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Un AUTRE site, avec une AUTRE réalité, à partir d'une AUTRE conscience, AUTRE que tout ce que tu as su, connu, lu, entendu...
C'est un site qui traite de la transformation de l'être humain, de sa mutation en une AUTRE espèce. Il cél`bre le passage de l'être humain reproducteur à l'être diessique créateur. Il annonce la fin de la démocratie inconsciente et le début de la personocratie consciente.
En lisant ce site :
- Si tu répètes tes vieilles comparaisons de «ça ressemble à...» ou «ça me fait penser à...» ou
- Si tu penses trouver comment «faire un monde meilleur» avec «plus de justice sociale...» ou
- Si tu tentes de mettre Personocratia dans une boîte étiquetée religion, spiritualité, tradition, collège, ordre, secte, société secrète, fraternité, organisation, corporation, association,
etc...
alors tu passes à côté. Ton filtre mental bloque l'AUTRE information NOUVELLE et te ramène dans le vieux monde de l’illusion,celui que tu connais bien. Personocratia, au contraire, fait un STOP
& virage à 180o de tout ce que nous faisons depuis des millénaires, et qui nous garde dans la peur, la division, la guerre, l'inégalité et l'iniquité, la maladie, la vieillesse ...et la mort.
Je t'invite donc à aborder ce site avec ton corps tout entier, sans essayer de comprendre avec ta tête et, encore moins, d'expliquer. Laisse vibrer tes cellules car elles savent. Puis, dans quelque temps, tu retiendras ce qui est ta vérité du moment. Et seulement la tienne.
Les livres de Ghislaine Saint-Pierre Lanctôt
Les livrets de Ghislaine Saint-Pierre Lanctôt et de Mado
Depuis des millénaires, une maladie qui, jusqu'à aujourd'hui, était en grande partie incurable a frappé l'humanité : il s’agit du cancer. Pendant près d’un siècle, cette maladie a été la cible d’un secteur d’investissement, l’industrie pharmaceutique, qui a fait de l'épidémie du cancer un commerce de plusieurs milliards d’euros.
Le résultat était prévisible. En ce début de 21ème siècle, cette maladie continue de se propager à l'échelle mondiale ; pour la plupart des types de cancers, le nombre de décès annuels augmente continuellement et les dépenses de soins de santé imputables à la chimiothérapie et aux autres méthodes de soins douteuses explosent et ruinent financièrement aussi bien les patients que la communauté.
Ce livre met fin à cette tragédie. Les méthodes de soins naturelles, présentées dans ce livre, sont en mesure – ce qui a été prouvé scientifiquement – d’inhiber tous les mécanismes clés des cellules cancéreuses qui font que le cancer est une maladie mortelle.
Grâce à la publication de ce livre (à lire en ligne), "l'ère de l'empoisonnement des cellules" par la chimiothérapie et les rayons va être remplacée par "l'ère de la normalisation des cellules".
Ce livre ne prétend pas que "l'épidémie du cancer" est déjà éteinte, mais il ouvre la voie à son éradication.
A lire aussi le livre téléchargeable sur le site www.nous-les-dieux.org (il n'est plus trouvable autrement...) LEGS "Fondement" d'une Médecine Nouvelle du Dr med. Ryke Geerd Hamer - Les cinq lois biologiques
de la Médecine Nouvelle - Le système ontogénétique des tumeurs
Programme biologique spécial de la nature (SBS)
Leucémie
Psychoses
Epilepsie
Article de Jean Jaques Crevecoeur / travaux docteur Hamer
Souvenez-vous de trois épisodes de maladies où vous avez sorti vos poubelles. Recherchez en quoi vous vous étiez éloigné de l’équilibre dans les semaines, les mois qui précédaient. Viviez-vous un stress physique que vous ne pouviez éliminer ? Viviez-vous un conflit où vous n’aviez pas la possibilité de « vider votre sac » ? Aviez-vous une alimentation déséquilibrée depuis un bout de temps ? Une fois que vous aurez trouvé, identifiez ce qui s’est amélioré après cela. Car c’est cette amélioration qui aura probablement donné à votre corps le signal et l’autorisation d’ouvrir ses portes et de vider ses poubelles. Vous verrez : vos maladies ne vous apparaîtront plus du tout de la même manière ! Bonne réflexion
Madame, Monsieur,
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Voici votre premier exemplaire. Vous recevrez désormais régulièrement cette lettre (toujours totalement gratuite) et nous espérons qu'elle vous plaira.
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Mais le moment est venu de laisser la parole à Jean-Marc Dupuis, le rédacteur qui vous a préparé la lettre de ce jour.
Bonne lecture !
L'équipe de Santé & Nutrition
S'intéresser aux médecines naturelles, c'est s'exposer à être pris de haut par ses amis, et à subir des remarques désobligeantes de certains professionnels de la santé.
« Après tout, si ça vous fait du bien... » est généralement le seul commentaire positif que l'on puisse obtenir, y compris si le traitement naturel a réussi de façon totale et spectaculaire.Pourquoi les médecines naturelles continuent-elles à être à ce point méprisées ?
Pourquoi cet éternel doute sur leur efficacité ?
Ce scepticisme est très étonnant, surtout qu'il vient souvent de personnes se considérant comme « scientifiques ». Parce que justement, sur le plan scientifique, les preuves s'accumulent qu'une approche naturelle de la médecine est devenue indispensable, du fait de l'évolution de notre mode de vie, et des limites que touche aujourd'hui la médecine « conventionnelle ».
Depuis l'Après-Guerre, et le passage aux modes de culture et de vie modernes, notre alimentation s'est beaucoup appauvrie.
D'abord, la consommation de fruits, légumes et produits frais a chûté, au profit des surgelés, conserves, snacks et aliments caloriques dépourvus de nutriments essentiels : pates, pain blanc,
riz, pommes de terre.
Ensuite, les légumes et les fruits frais consommés aujourd'hui par les populations des pays industrialisés n'ont plus la même richesse nutritionnelle qu'autrefois.
Ce point est souvent contesté par les "experts", mais on se demande pourquoi :
Donald R. Davis, chercheur associé à l'Institut de Biochimie de l'Université du Texas, à Austin, a analysé les données collectées par le Ministère de l'Agriculture des Etats-Unis en 1950 et 1999
sur le contenu en nutriments de 43 fruits et légumes cultivés.
La teneur en six nutriments sur treize avait diminué dans ces produits, les autres n'ayant pas connu de variation significative.
La teneur en trois minéraux, le phosphore, le fer et le calcium, avait baissé de 9 à 16 %. Celle en protéines avaient baissé de 6 %.
Celle en riboflavine avait baissé de 38 % et celle en acide ascorbique (précurseur de la vitamine C) avait baissé de 15 %.
Une étude du contenu en minéraux des fruits et légumes cultivés en Angleterre entre 1930 et 1980 a témoigné d'une baisse similaire de la concentration en nutriments.
L'étude britannique a montré que les taux de calcium, magnésium, cuivre et sodium dans les légumes, et de magnésium, fer, cuivre et potassium dans les fruits, avaient baissé de façon significative.
L'étude a conclu que ce déclin indique « qu'un problème nutritionnel lié à la qualité de la nourriture s'est développé pendant ces cinquante ans ».
La nutritionniste Agnès Rousseaux explique que les causes de cette déperdition sont liées aux " méthodes agricoles d’abord : l’utilisation intensive de pesticides et d’herbicides, les
excès d’engrais qui augmentent la vitesse de croissance des plantes et diminuent proportionnellement le temps de fixation des micronutriments.
Les techniques intensives épuisent aussi les sols, dont la teneur globale en nutriments diminue dans certaines zones.
En cause également, selon Brian Halweil, un spécialiste américain de l'agriculture et de l'alimentation, les traitements de conservation et les rallongements du temps de transport. (...) En cause
également, les pratiques de sélection des plantes selon leur rendement. Les agriculteurs préfèrent les plantes qui poussent vite, produisent beaucoup et ont une belle apparence. Mais plus le
rendement est élevé, moins la plante dépense d’énergie à absorber des oligo-éléments, et plus la teneur en nutriments est faible." (1)
Selon Jacques Valentin, rédacteur santé du site Gestion Santé, le problème, grave en soi, se conjugue aux mauvaises habitudes alimentaires et à des pratiques "délibérées"
d'appauvrissement de certains aliments, par exemple le pain : les boulangers sont passés à des farines très pauvres en minéraux et riches en gluten, malgré le risque d'allergies, parce qu’elles
sont plus faciles à faire lever et parfois jugées plus esthétiques. (2)
Notre consommation d'aliments de qualité a baissé. Mais nos besoins, eux, ont augmenté.
En effet, les conditions de vie modernes, en particulier dans les grandes villes (circulation intensive, vitesse et intensité de la communication, bruit, pollution) provoquent un stress et donc
une augmentation de nos besoins en micro-nutriments.
L'état de stress est nécessaire et utile à la survie dans un environnement hostile. Il permet une conscience accrue, une plus grande attention aux détails, des réactions plus rapides.
Mais il est nuisible pour l'organisme lorsqu'il devient notre état constant ou prédominant. En effet, votre organisme sécrète des hormones (cortisols, insuline, leptine, adrénaline...) qui
nuisent à vos tissus, au renouvellement cellulaire, accélèrent le vieillissement, et consomment vitamines, minéraux et
oligo-éléments.
Le stress peut devenir intense et si fréquent que vous ne parvenez plus, dans les rares moments de répit, y compris pendant votre sommeil, à retrouver un état de détente normale, propice à la
régénération de votre organisme, à un rééquilibrage hormonal, et au retour au calme émotionnel.
Dans la mesure où il n'est en général ni possible, ni même souhaitable, de renoncer aux avantages des transports et des télécommunications rapides, il devient indispensable pour le maintien d'une
bonne santé à long terme, de modifier votre alimentation et votre mode de vie pour mieux lutter contre le stress.
Il y a un siècle, la vie comptait des occasions permanentes de s'arrêter, se poser, au moins sur le plan intellectuel. Les transports, qui se faisaient souvent à pied, à cheval, à bicyclette,
l'absence de téléphone, la lenteur du courrier, donnaient le temps de réfléchir et de méditer. Les causes de stress étaient rares.
Cela fait que nos arrière-grands-parents n'avaient pas besoin, autant que nous, de se préoccuper de leur nutrition, ni d'apprendre à se relaxer.
Pour fonctionner correctement, notre organisme a besoin de matières énergétiques (glucides des céréales, graisses d’origine animale et végétale) et de matériaux de construction des tissus (protéines tirées de la viande, du poisson, des œufs et des légumes) dont le manque provoque une sensation de faim.
Il a, plus spécifiquement, besoin de certaines graisses que le corps est incapable de synthétiser lui-même (acides gras essentiels), de certains acides aminés qu'il ne sait pas fabriquer non plus
(acides aminés essentiels), de nutriments comme les minéraux (calcium, magnésium, soufre), les oligo-éléments (fer, zinc, cuivre, manganèse, bore, sélénium, molybdène, etc.), les vitamines
(A, B, C, D, E, K) et d’autres micro-éléments bioactifs que seule l’alimentation peut et doit lui apporter.
Ces nutriments sont des cofacteurs métaboliques indispensables au fonctionnement des milliers de réactions enzymatiques qui interviennent à tout instant, pour l’entretien et la régénération de
tous les tissus et organes : systèmes digestif, respiratoire, ostéoarticulaire, cardiovasculaire, neuropsychique, immunitaire, endocrinien, etc.
Or, contrairement aux manques de substances énergétiques et protéiques, les carences en nutriments essentiels ne sont pas détectées immédiatement par le corps. Aussi, des processus vitaux à moyen et long terme ralentissent et se dérèglent, mais nous n'éprouvons pas de sensation équivalente à celle de la faim.
Ces dérèglements peuvent engendrer une plus grande sensibilité au stress et aux infections avec fatigue, anxiété, angoisse, insomnie, faiblesses musculaires, douleurs diffuses, crampes, dysfonctionnements gastro-intestiaux, tachycardie, vertiges, migraines, voire malaise et dépression ; mais nous n'interprétons généralement pas ces symptômes comme résultant de carences nutritionnelles
Nous laissons donc les carences s'installer, pendant des années, voire des dizaines d'années, puis nous nous apercevons un jour que nous avons contracté une maladie dégénérative comme l'arthrose,
l'ostéoporose, le diabète, des troubles cardiovasculaires, maladies auto-immunes dont le cancer, voire neuropsychique comme l’Alzheimer.
Mais nous ne faisons pas suffisamment le lien entre la qualité de notre alimentation et notre santé.
Pourtant, les statistiques témoignent d'une augmentation sans précédent des maladies chroniques dans la population française. Actuellement, pas moins de neuf millions de personnes en France sont
prises en charge à 100 % par la Sécurité Sociale pour des maladies de longue durée (Affection Longue Durée, ALD), soit un assuré social sur six. Les ALD concernent en général des
pathologies lourdes, voire invalidantes.
Une étude réalisée sur les momies de l'Egypte Antique a permis de démontrer que les tumeurs cancéreuses étaient quasiment inexistantes à l'époque. Les études réalisées sur les squelettes datant
du paléolithique révèlent que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs n'avaient ni caries, ni ostéoporose.
Aujourd'hui encore, on constate que les tribus qui n'ont pas adopté le mode de vie des pays industrialisés peuvent avoir des taux très bas de maladies qui sont courantes chez nous : les Inuits ont peu ou pas de maladies cardiovasculaires ; les Indiens Maoris de Nouvelle-Zélande ne connaissent pratiquement pas l'arthrose, y compris à un âge très avancé ; les adolescents n'ont pas d'acné dans les sociétés traditionnelles d'Amazonie ou de Nouvelle-Guinée, les Japonais de l''ïle d'Okinawa vivent pour la plupart au-delà de cent ans, etc.
C'est sur la base de ce constat que les chercheurs en médecine naturelle (on dit aussi « médecine intégrative », car beaucoup d'entre eux combinent l'approche naturelle et nutritionnelle avec la médecine conventionnelle) affirment qu'il y aurait un lien entre les deux phénomènes : carences en micro-nutriments et déséquilibres du mode de vie d'une part, hausse des maladies chroniques (dites de civilisation : dépression, asthme, diabète, colopathies, néphrite, cardiopathies, arthrose, polyarthrite, ostéoporose, cancer, etc.) d'autre part.
Actuellement, deux personnes sur cinq décèdent de maladie cardiovasculaire dans les pays industrialisés. Une personne sur quatre est frappée par le cancer. Si l'espérance de vie s'est allongée de
20 ans depuis la Seconde Guerre Mondiale, la durée de vie « en bonne santé » ne progresse plus depuis les années 1970. De plus, pour la première fois de l'histoire moderne, la durée de
vie de la nouvelle génération sera plus courte que celle de la génération qui la précède.
La médecine conventionnelle a beaucoup apporté pour soigner les maladies infectieuses, ainsi que pour « sauver des vies » dans des situations d'urgence (infarctus, AVC, hépatite virale,
intoxication, accidents de la route...).
Mais aujourd'hui, les « progrès » de la médecine conventionnelle ne consistent plus vraiment à guérir de nouvelles maladies.
Ce que fait la médecine, c'est qu'elle parvient à maintenir en vie de plus en plus longtemps des personnes en très mauvaise santé. Ce prolongement artificiel de l'existence se
fait au prix de traitements chimiques ou chirurgicaux souvent partiellement ou totalement invalidants, douloureux, notamment à cause des effets secondaires, et en général extrêmement coûteux pour
l'assurance maladie.
Si les malades ne gagnent peu, ou rien, à ces « progrès », ce système est en revanche fortement créateur de postes et de rentes de situation pour le secteur hospitalier. Il est aussi
source de profits importants pour les vendeurs de médicaments qui ont les faveurs de l'Agence du Médicament (AFSSAPS).
Enfin, il devient de plus en plus rare que l'industrie pharmaceutique découvre de nouvelles molécules capables de soigner. La plupart des « nouveaux » médicaments qui apparaissent sur
le marché ne sont que des reprises d'anciennes formules, légèrement modifiées pour permettre le dépôt de nouveaux brevets. Leur justification est donc surtout commerciale et financière, non
médicale.
On peut donc parler de crise, voire d'impasse, du système de santé conventionnel.
Les praticiens et défenseurs des médecines alternatives, donc, font un lien entre les carences chroniques en micro-nutriments et la mauvaise hygiène de vie (ce qui inclut le stress, le manque d'activité physique adaptée, et les problèmes d'ordre mental), et l'augmentation des maladies chroniques.
Ils cherchent à soigner les maladies en s'attaquant non aux symptômes, mais aux causes, en faisant changer au patient ses habitudes alimentaires, ses habitudes de vie, et éventuellement en lui
recommandant des compléments nutritionnels.
Les médecines naturelles (ou intégratives) fonctionnent avec des méthodes et des produits naturels, dépourvus de toute toxicité pour l'organisme, et donc de tout effet secondaire néfaste. Elles
ne font pas courir aux patients les risques traditionnels de la chirurgie et des médicaments chimiques allopathiques. En complément des traitements conventionnels, elles peuvent jouer un rôle
décisif pour renforcer le système immunitaire, réduire les effets secondaires des traitements, et hâter la guérison.
Bien entendu, les médecines naturelles sont très axées sur la prévention : s'il est souvent possible de soigner des maladies, même graves, grâce à elles, leur principal intérêt reste d'indiquer
aux personnes ce qu'il faut faire et manger pour éviter de tomber malade de prime abord.
Les médecines naturelles sont souvent également appelées « holistiques » (du grec holis = le tout), parce qu'elles tiennent compte de l'ensemble de
la personne humaine : corps, esprit, âme.
Elles ne considèrent pas les patients comme des objets passifs auxquels on applique un traitement standardisé. Au contraire, elles cherchent à responsabiliser les patients, à leur
expliquer le fonctionnement de leur corps et les mécanismes qui entraînent des maladies. Leur but est que chacun puisse savoir, comprendre, et choisir sa médecine, en fonction de son mode de vie,
de son tempérament et de ses besoins particuliers.
C'est donc une médecine responsable, où le médecin accompagne le patient sans lui appliquer des traitements qu'il ne comprend pas, sans relation de soumission/domination.
La conséquence de cela est absolument cruciale, et devrait être affichée en caractères géants sur la façade du ministère de la Santé : cela veut dire que les tests d'efficacité standards
pratiqués par la médecine conventionnelle, les études randomisées en double-aveugle, où ni le médecin, ni le patient ne sait au juste ce que contient la pilule qui doit être avalée, est
impossible à pratiquer dans la plupart des protocoles des médecines naturelles, en particulier évidemment les régimes et les techniques de gestion du stress.
Les autorités sanitaires ont donc beau jeu, ensuite, de déclarer que les médecines naturelles n'ont pas fait leurs preuves, et ne sont pas scientifiques, sous prétexte que les études randomisées en double aveugle n'ont pas pu être faites !!
Des études réalisées aux Etats-Unis ont conclu que l'implication dans une relation personnelle de la part du thérapeute ou du médecin avec son patient pouvait avoir un effet décisif pour
la guérison (3).
Le système de santé actuel, qui pousse les médecins à travailler « à la chaîne », ne consacrant à leurs patients que 12 minutes en moyenne par consultation, pèse sur la qualité de leur
relation avec le malade, ce qui peut avoir des effets négatifs sur les chances de guérison.
Enfin, si les médecines naturelles reconnaissent l'intérêt décisif des nouvelles techniques médicales, notamment en imagerie et en analyses, pour diagnostiquer et soigner des maladies autrefois
incurables, elles insistent sur l'importance pour le médecin de ne pas devenir un simple technicien dépendant des données produites par son ordinateur. Elles laissent à l'examen clinique du
malade une place centrale dans le diagnostic et le suivi.
L'observation clinique implique pour le médecin non seulement d'observer attentivement son malade, mais aussi d'écouter son histoire, de relever l’évolution de ses symptômes et de l'ausculter.
Autrefois, les médecins apprenaient même à se servir de leur goût ou de leur odorat. Aujourd'hui, l'évolution des techniques médicales conduit à une distance de plus en plus grande entre patient
et médecin, qui peut mener à des erreurs de diagnostic et à des interventions inadaptées.
Les médecines naturelles ne sont donc nullement réservées aux personnes « irrationnelles ». Par leur capacité à revenir aux sources de la médecine et à prendre en compte la situation complexe dans laquelle se trouve chaque malade, elles se positionnent en médecines de pointe. Elles représentent une possibilité réelle pour chaque personne de prévenir des maladies, et de guérir, y compris là où tous les traitements conventionnels ont échoué.
Bien entendu, il importe de garder un esprit critique face aux médecines naturelles et d'éviter de tomber dans l'esprit de secte. Si les médecines naturelles offrent de nombreux espoirs, elles ne peuvent évidemment pas tout faire. D'une part, cela va sans dire, il ne faut jamais interrompre ni modifier un traitement médical, quel qu'il soit, sans l'avis de son médecin.
D'autre part, ainsi que dit précédemment, dès qu'on se trouve en situation d'urgence, les médecines intégratives sont dépourvues d'intérêt. Il n'y a pas d'autre possibilité que d'appeler les pompiers ou l'ambulance, et d'entamer les protocoles habituels de la médecine d’urgence, car elle seule permet de sauver des vies dans ces situations.
Enfin, le marché des compléments nutritionnels représentant aujourd'hui 25 milliards de dollars au niveau mondial, il ne faut pas se voiler la face : ce secteur a attiré de nombreuses personnes
plus intéressées par leur porte-monnaie que par la santé de leurs clients. Des vérifications sont nécessaires avant d'avaler la moindre pilule, fut-elle un simple complément de vitamine C.
De façon générale, aucune information sur Internet, y compris dans cette lettre d'information, ne peut se substituer à un avis de spécialiste (médecin ou thérapeute). En aucun cas elles ne
doivent ralentir une consultation avec diagnostic et prescription de traitement par un professionnel de santé.
A votre santé,
Jean-Marc Dupuis
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Sources :
(1) Faudra-t-il bientôt manger cinquante fruits et légumes par jour
?", Basta.com, 16 septembre 2010.
(2) http://wgestionsante.free.fr
(3) http://www.theatlantic.com/magazine/print/2011/07/the-triumph-of-new-age-medicine/8554/
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